Hinterland

Exposition 

I ON I WHERE , par le collectif HINTERLAND

3 – 24 février 2024

Vernissage en présence de Sonia Beauchesne, Katia Martel, Catherine Sheedy 

Pour découvrir les collections, cliquer sur le lien –  HINTERLAND

Montréal, le 24 janvier 2024 –  Où I On I Where, titre de l’exposition du Collectif Hinterland, réunit les œuvres de 8 créatrices en bijou contemporain, issues de trois pays différents. Explorant la notion de territoire, elles nous offrent des points du vue différents mais des correspondances perceptibles se sont immiscées dans leurs œuvres. Elle se déroule du 3 au 24 février 2024 à la Galerie Noel Guyomarc’h.

Artistes du collectif : 

  • Sonia Beauchesne, Katia Martel, Catherine Sheedy du Québec,
  • Lisa Arnott, Jessica Howarth d’Écosse,
  • Nùria Anguren, Gemma Canal et Elena Moreno de Catalogne.

En 2018, lors de la semaine du bijou contemporain de Munich, événement international majeur, les trois instigatrices du collectif, Sonia Beauchesne, Lisa Arnott et Gemma Canal, se sont rencontrées. Ces créatrices se découvrent, bien au-delà d’être des bijoutières, des affinités culturelles, politiques, sociales et géographiques en raison des lieux dans lesquels elles évoluent – le Québec, l’Écosse et la Catalogne. Pour mettre en valeur les spécificités distinctes de ces régions ou nations au sein de leurs pays respectifs, elles orientent la thématique vers la notion du territoire. Afin d’avoir des visions et des propositions diverses sur ce sujet, chaque instigatrice invite d’autres créatrices. Au regard des œuvres créées et pour mettre en lumière les différences linguistiques, elles choisissent le titre Où I On I Where, soit français, catalan et anglais.

Hinterland

Les artistes du Collectif Hinterland, Hinterland signifiant l’arrière-pays, régions éloignées d’un pays, situé au-delà de ce qui est visible ou connu, offrent une réponse au concept de territoire, selon leur esthétique et leur perception de l’identité d’un lieu – lieu qui peut être géographique, personnel, féminin, etc.

Toujours en référence à l’histoire du lieu où elle trouve la matière première à son oeuvre, ici des débris de schiste, Catherine Sheedy, de Lévis, a créé une série Paysage norvégien alors qu’elle était en résidence en Norvège. Ses bijoux évoquent l’histoire du cycle de cette matière issue des montagnes, utilisée pour les toits des maisons citadines qu’on retrouve aujourd’hui souvent sur les plages de Norvège.

Elena Moreno et Nùria Anguren, toutes de Tarragone en Catalogne, posent un regard acerbe sur l’humain. ‘Anthropocène’, titre des œuvres d’Elena Moreno, exprime la nouvelle ère géologique caractérisée par l’impact de l’homme sur la terre. Fascinée par l’archéologie, elle a récupéré des restes issus de laboratoires de recherche en géologie, les a coulés dans du polyester pour ensuite les sculpter en forme de pierres. Les impuretés de résidus de plastique contenues dans ces pierres symbolisent le passage de l’humain sur terre et son action purement lucrative sur les ressources naturelles. Nùria Anguren montre par ces œuvres l’impact de l’homme sur son propre corps, sur ses organes en particulier par l’effet de pollution sur les fascias, provoquant une rigidité partielle des organes. Ces colliers en mousse sont recouverts de peinture minérale aux propriétés photo-catalytiques pour garantir un air sain et pur. Gemma Canal habite à Barcelone, elle s’intéresse à la fragilité du concept de “chez soi”, territoire habité au quotidien et partagé depuis vingt ans, un espace de vie locatif exposé aux changements sociaux et à l’explosion et la pression du marché immobilier.

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Par une sélection restreinte de couleur d’émail industriel qu’elle travaille de diverses manières, Lisa Arnott crée des surfaces qui reflètent la mémoire de lieu, le passage du temps. Inspirée des paysages autant ruraux qu’industriels, elle recueille des marques, des motifs et des textures générées par des interventions humaines. Katia Martel traduit dans une esthétique et une matérialité différente ces mêmes propos. Installée à Senneterre en Abitibi-Témiscaminque, elle s’inspire des traces laissées par les explorations minières, lieux impressionnants par leur dimension et leur impact sur l’environnement.  Dans une idée similaire, Sonia Beauchesne associe formellement à ses bijoux des éléments organiques trouvés sur des lieux significatifs. Ces éléments font écho à des moments de vie évoqués sous forme de courts énoncés poétiques qui prennent vie dans son carnet d’artiste. La collection Fluraichen, née durant la pandémie, est le résultat du regard apaisant et joyeux de la bijoutière Jessica Howarth sur la nature. Bien que le temps semblait être sur pause, les observations des couleurs et des motifs en constants changements de la flore et de la faune au cours des saisons, se retrouvent dans ses nouvelles créations.

L’exposition Où I On I Where est présentée du 3 au 24 février 2024.

Pour toutes informations :

Noel Guyomarc’h [email protected]

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